jeudi 8 novembre 2018

Au service de tous et du bien commun

Après débats au sein de l’équipe CFTC de l’Ensemble pfP, nous avons décidé de présenter des candidats aux prochaines élections des CSE. Nous pensons que la diversité syndicale et la crédibilité des propositions des IRP face à l’employeur nécessitent que nous présentions à vos suffrages des salariés sérieux et constructifs.
Nous sollicitons votre confiance en vous présentant des candidats :
- Indépendants de l’employeur. La nécessité d’un dialogue constructif ne nous conduit jamais sacrifier nos valeurs et nos convictions.
- Constructifs : nos candidats s’engagent à faire des propositions pour faire avancer le bien commun des salariés. Si les élus CFTC savent critiquer, ils se doivent de faire des propositions pour faire avancer l’ensemble des salariés.
- indépendants de pouvoirs politiques ou religieux. La CFTC ne fait pas de politique politicienne car la défense des salariés nécessite un respect de tous qui favorise l’unité des salariés. De gauche, de droite, du centre, nos élus travaillent pour le bien commun sans esprit de clan. La CFTC est attachée au respect inconditionnel des personnes, au principe de subsidiarité, à la défense des plus fragiles. Ses racines sont les mêmes que notre association dans laquelle nous avons choisi de travailler.
- Unitaires : nous n’opposons pas cadres et non cadres. Tous sont nos collègues et aucun salarié n’est gagnant en affaiblissant telle ou telle catégorie de salariés. Attiser les jalousies entre salariés est mortifère pour nous tous.
- Heureux ! Nous n’investirons pas de candidats en souffrance sur leur poste de travail. Nous les défendrons, mais nous pensons que proposer un mandat à salarié en graves difficultés (avec ses collègues ou sa hiérarchie) engendre des querelles personnelles qui n’ont souvent rien à voir avec le bien commun. Nous avons trop vu des collègues qui auraient dû être légitimement aidés se faire instrumentaliser pour d’autres causes que les leurs…
Nous vous invitons à voter pour les candidats de la CFTC .

mardi 10 juillet 2018

A l’occasion de la vente de Pralognan : un tract inadmissible, calomnieux et pernicieux !

Vous avez peut-être entendu parler de la vente de la maison de Pralognan. A la suite du conseil d’administration votant la vente du chalet, la CFDT a édité un tract, publié sur son blog accessible à tout public.
En voici deux extraits : « Comme si cela ne suffisait pas, il nous a été rapporté, de sources sûres, qu’un salarié représentant les élus du CE au CA, non rattaché à la CFDT, s’était exprimé en son propre nom, sans y être invité, en donnant un avis favorable à la vente du chalet ! ». Puis en conclusion ce tract se termine ainsi : « Il va sans dire que la CFDT n’en restera pas là et engagera un dialogue avec l’employeur afin de trouver une compensation pour les salariés, car il est impossible de trouver de telles conditions de location pour un lieu de vacances pour tous. Aujourd’hui il est urgent que les salariés prennent conscience, en dépassant nos différences, que la CFDT est le seul syndicat des petits frères des Pauvres à défendre leurs intérêts ! Mobilisons-nous pour que demain la CFDT soit le syndicat majoritaire aux prochaines élections ! ». Nous nous offusquons de ces propos, inadmissibles, mensongers et pernicieux ! Voilà le texte du PV du CA qui évoque la prise de parole de l’élu du CEC (CFTC, vous l’aurez compris) : « L’avis du représentant du CEC est demandé 1. Il rappelle qu’il n’a pas de mandat des élus pour donner un avis définitif. Le dossier n’a pas été étudié par le CEC. En tout état de cause, il estime que des salariés seraient désolés par une décision de vente de Pralognan.2 Le CEC n’a pas les moyens de gérer le chalet. En revanche, si le budget des ASC était augmenté de manière satisfaisante par l’employeur, il serait tout à fait possible au CEC de proposer des vacances à des coûts raisonnables ou de remettre des chèques vacances pour tous les salariés. Le CEC a embauché une personne à mi-temps qui pourrait aider les élus sur ce sujet.3 »
Le PV officiel est un démenti cinglant aux mensonges répétés de la CFDT, exprimés dans son dernier tract. Toutes les affirmations du tract sont fausses !
Plus grave, ce tract laisse entendre qu’une personne présente au CA a rapporté ces mensonges à un membre de la CFDT.
Ce qui nous semble inquiétant, c’est que le président du CA ne démente pas officiellement les propos de ce tract. Il ne s’agit pas de rentrer dans un combat inter-syndical en la matière, mais de garantir la liberté de parole des personnes invitées à s’exprimer au CA, de garantir la véracité des propos qui en sortiraient et de défendre les personnes diffamées.
La publication du simple PV (qui certes établit la véracité des propos) ne satisfait en rien la CFTC qui défend collectivement son collègue ainsi pris à parti. La réponse doit être publique et du même niveau que la diffusion du blog et du tract en cause.
Le prétexte de rester « neutre » dans les conflits entre les OS est fallacieux.
Imaginons un instant que les propos d’un autre membre du CA (un élu du CA, un directeur de région…) aient été ainsi déformés publiquement sur tout autre sujet ? Le président aurait-il laissé ainsi un tel mensonge sans réaction publique ? Toute expression de parole devant le CA devient une prise de risque si ses auteurs sont ainsi laissés seuls pour se défendre quand ils sont pris à partie par des publications mensongères ! Où sont la confiance, le respect et la dignité de chaque personne ?
Nous rappelons que ces propos mensongers sont toujours publiquement visibles sur le blog de la CFDT.


Un peu de courage Monsieur le président !
1 : le tract dit que le représentant du CEC a pris la parole sans avoir été invité à le faire : mensonge !
2 : Le tract de la CFDT dit que le représentant du CEC est favorable à la vente du chalet : mensonge !
3 : le tract CFDT annonce que la CFDT fera des propositions pour compenser la perte du chalet. C’est au contraire le représentant du CEC (CFTC) qui le propose et le CA acquiesce en votant une résolution qui invite l’employeur à négocier ces compensations.

mercredi 14 février 2018

Œuvres sociales : face aux mensonges, les faits, rien que les faits !

Attaques haineuses et grosses malveillances se répandant ici et là au sujet des œuvres sociales.

Un point sur les chèques cadeaux Noël et l'embauche d'une assistante à mi-temps pour le CE.


La CFTC a présenté pour la première fois des candidats au comité d’entreprise début 2011 et remporté 3 sièges sur 7. Avec la CGT/CGC (qui avait un siège), avec qui nous avions un accord, nous avons alors pris la gestion des œuvres sociales gérées depuis de très nombreuses années par la CFDT. A l’époque, les œuvres sociales se résumaient, pour l’essentiel, à des distributions de chèques vacances ou Lire. Les comptes fonctionnement et œuvres sociales étaient en revanche pleins… très pleins, trop pleins...

Les élus CFTC ont alors proposé une diminution de ces réserves en pensant que ces sommes n’avaient pas à être stockées sur des comptes. Nous avons donc commencé par octroyer des chèques cadeaux à Noël. Pour les plus anciens salariés, vous vous souvenez que vous avez reçu 100 euros plusieurs années de suite, en 2015, nos réserves ayant bien fondu, 50 euros. Notre gestion qui dégageait un petit excèdent a permis de distribuer fin 2016, encore, 80 euros.

Les réserves sont revenues à des niveaux où il était difficile de redonner un chèque cadeau cette fin d'année 2017. La prochaine mandature examinera cette question. Si nous sommes encore responsables de la gestion des œuvres sociales, nous distribuerons ce qui peut l'être. 

Nous avons voulu poursuivre la modernisation du comité d’entreprise pendant notre mandature, et nous avons proposé d’embaucher une assistante administrative et comptable dans un premier temps en CDD à la demande de la CFDT. 

Pourquoi cette embauche ? De nouvelles obligations légales nous contraignent à faire certifier les comptes du Comité d'Entreprise en tenant une comptabilité à un niveau professioenlle. Ils le sont pour 2015, 2016 et le seront pour 2017. Ces documents montrent que notre gestion est saine et transparente, contrairement à certaines allégations.

Nous avons pensé aussi qu’il était nécessaire d’avoir une permanente salariée, non élue, au service de tous les salariés, pour développer les propositions vers les salariés, et pour gérer en réduisant les risques erreurs techniques, la distribution des chèques vacances. C’est Syl­viane qui a été embauchée. Et elle a remarquablement géré les envois et les distributions. 

Les débats autour de cette embauche ont été importants en CE. Vous en avez le témoignage dans les PV de CE qui sont régulièrement diffusés. Ces débats se sont conclus par un vote. 4 pour, 2 contre, 2 blancs. Les élections ont donné mandature de gestion aux élus du CEC, c'est cela la démocratie. Cette proposition était présente dans notre "campagne électorale". Nous tenons notre promesse. C'est cela la démocratie et la transparence... 

Bien-sur, tout a été fait de manière professionnelle, en lien avec notre expert comptable. (URSAF, Bulletins de salaires, etc).

Autres points :  le comité d'entreprise est présidé par l'employeur. Une commission ASC composée de 3 membres CFTC, 1 CFDT et 1 CGT) donne chaque année un avis sur la politique sociale du CE. Elle gère les demandes d'aides que formulent des salariés en difficultés. Nous accuser de gérer dans notre coin les ASC est donc une attaque sans fondement autre que chercher à salir et décrédibiliser.

Nous concédons en revanche une grave erreur. Nous sommes trop bêtes ou trop naïfs. Les élus CFDT n'avaient pas envie que nous puissions être satisfaits de notre travail pour vous. Nous avons trop tardé à avancer sur ce dossier. Quoique nous faisons, nous sommes critiqués et ceux qui ont lu le dernier tract de ces élus ont pu voir quel niveau de hargne ils en sont rendus. C'est dommage pour l'image du comité. En tout cas, cela n'est pas de notre fait.



lundi 5 février 2018

Les rémunérations et les méthodes d’évaluation. Ne soyons pas naïfs…

Les salariés de l’Ensemble petits frères des Pauvres sont invités par l’employeur à participer à des entretiens avec un cabinet extérieur aux pfP. L’employeur a pris cette initiative seul. Pour information, les organisations syndicales n’ont validé ni la méthode, ni le calendrier, ni le prestataire sollicité. Il n’y a pas de neutralité de l’employeur dans cette démarche, ni dans le choix du prestataire. Ne soyons pas naïfs…  L’employeur est tout à fait dans son droit quand il sonde les salariés dans ce domaine des rémunérations. Ceci dit, il part avec des objectifs et des présupposés plus ou moins précis.


La CFTC réclame depuis 7 ans une refonte de la grille de classification et des méthodes d’évaluation. Elle a aussi pointé des iniquités de rémunérations selon les métiers. La CFTC ne peut que se réjouir du lancement de ce processus mais regrette que l’employeur n’ait pas pris le temps d’un échange sur le sujet avec les partenaires sociaux.

Ainsi, l’employeur affirme souvent dans des réunions de négociations que les salariés sont « trop bien payés » par rapport au marché et que certains salariés restent dans l’Ensemble pour des « mauvaises raisons ». Il faut ainsi comprendre que la « mobilité externe » est rendue plus difficile quand on est mieux payés chez les pfP qu’ailleurs. Certains salariés resteraient pour le salaire et moins pour le travail lui-même…Ces messages laissent entendre qu’il ne faudrait plus que des salariés fassent carrière chez les petits frères des Pauvres ou que ceux qui le font seront poussés à aller voir ailleurs un moment ou à un autre.

Nous disons aujourd’hui à l’employeur : si des salariés peuvent s’ennuyer ou s’assoupir sur leurs missions, c’est surement bien plus un problème de management, d’accompagnement, de formation ou du manque d’évolutions possibles que de salaires trop élevés. Ces présupposés ne nous semblent pas toujours respectueux des personnes et in fine en contradiction avec les valeurs de l’association. Est-ce en poussant les séniors dehors que l’on combat le chômage des séniors et les petites pensions de retraite ? 

Vers quoi veut nous amener l’employeur ?  L’individualisation des salaires grâce à la mise en place de critères d’efficience (pour ne pas dire compétitivité) ? Ces questions, nous les posons aujourd’hui publiquement car l’employeur ne dit pas clairement vers quoi il veut aller.

Pour autant, nous le disons, la CFTC ne souhaite pas le statu quo et le maintien de cette grille de classification et cette méthode d’évaluation à point si inefficace et infantilisante.
Aujourd’hui, la grille des salaires ne récompense pas les efforts de salariés (qui s’investissent particulièrement intensément à tel moment ou sur tel projet), ni le périmètre réel d’exercice de la fonction. Vous êtes nombreux à nous avoir dit être déçus que vos efforts n’aient parfois même pas été gratifiés d’un simple merci. La CFTC a toujours dit que l’employeur devait trouver les moyens de gratifier l’investissement des salariés, leur montée en compétence, le travail supplémentaire réalisé pour compenser l’absence d’un collègue non remplacé et les prises de responsabilités.

Par ailleurs, l’éventail des salaires est trop « écrasé » et ne donne pas toujours de visibilité à la rémunération des compétences et des responsabilités. Par exemple, être mieux payé que son hiérarchique ne donne pas toujours envie de progresser. 
Nous pensons qu’il est démagogique de « dénoncer » les « hauts » salaires (qui avouons-le ne le sont pas tant que cela) . Si ces derniers sont trop bas, ils écrasent la grille de salaires « en dessous » d’eux. Un écart de 1 à 5 ou 1 à 6 entre les plus hauts et les plus bas salaries ne nous semblent pas injustes ou absurde. Mais aujourd’hui, ils ne sont que de 1 à 4.

La CFTC sera donc attentive aux idéologies de l’efficience et des logiques comptables, et proposera des modes d’évaluation et de rémunération qui nous fassent sortir d’une grille rigide et démotivante. Nous vous invitons tous à privilégier des démarches collectives, à saisir les enjeux généraux. C’est le rôle des organisations syndicales quand elles travaillent bien pour le bien commun. Rejoignez-les pour travailler ces questions avec elles.




Elections !


Depuis quelques mois, la CFTC ne s’était pas exprimée sur le report des élections professionnelles au sein de l’Ensemble pfP. Des publications mensongères ayant été diffusées, nous tenons à vous communiquer quelques éléments.

La DRH a écrit exactement ceci en date du 10 Octobre pour informer la CFDT, la CGC et la CFTC qui seules ont participé aux négociations sur le sujet :
« Je vous informe qu’aucune organisation syndicale n’a signé le protocole d’accord préélectoral dans le délai imparti, la date butoir était fixée à lundi 9 octobre - à minuit… nous prenons acte de l’échec des négociations dans un contexte particulier lié au nouveau cadre règlementaire des ordonnances Macron ».

Donc, toute communication qui dit que seule la CFTC n’a pas signé le protocole d’accord électoral est un mensonge ! ni plus, ni moins !

Les ordonnances Macron embarrassent un peu tout le monde, mais nous devons faire aujourd’hui contre mauvaise fortune bon cœur et nous adapter à de nouvelles règles.
Que se passe-t-il donc maintenant ?
La loi oblige l’employeur à négocier avec les organisations syndicales les modalités de mise en place des nouvelles instances dans le cadre des ordonnances Macron. Les DP, le Comité d’Entreprise et les CHSCT fusionnent dans une même entité nommée le Conseil Social et économique le CSE. Cette mise en place n’est pas très facile car nous faisons partie des premiers en France à devoir mettre en place cette nouvelle instance et nous n’avons pas beaucoup de modèles pour prendre exemple.
Dans l’attente d’un accord, l’employeur, après consultation du Comité d’Entreprise a prolongé les mandats en cours pour 6 mois, comme la loi le lui permet.  
Les organisations doivent avant même d’organiser les élections se mettre d’accord sur plusieurs points. Combien de CSE doit-on mettre en place dans l’Ensemble ? Un pour les salariés de pfP AGE, un pour le CRG, un pour l’association, un pour la Fondation ? Ou même un par lieu où il y a plus de 11 salariés ?
Nous devons aussi nous mettre d’accord sur la mise en place d’une commission par CSE qui doit reprendre les prérogatives des CHSCT. (le CCST) Et pour finir, les ordonnances Macron prévoient la mise en place facultative de représentants de proximité désignés par les futurs élus du CSE.
Les élections devront s’être déroulées avant mi-Juin.
A suivre donc… nous ne manquerons pas de vous informer. Pour les détails, n’hésitez pas à nous écrire et ne pas prendre pour argent comptant ce que se dit ici ou là… surtout en période pré-électorale 
Notre mail : cftc.pfp@gmail.com




lundi 24 avril 2017

faire barrage à l’extrême droite

LUNDI 24 AVRIL 2017

LES EXTRÊMES CONTRAIRES À L'HISTOIRE ET AUX VALEURS DE LA CFTC

Estimant que ce n’est pas son rôle, la CFTC n’a jamais donné de consigne de vote, hormis en 2002. Aujourd’hui devant le même risque de voir le Front National remporter l’élection présidentielle, la CFTC sort de son habituelle réserve pour appeler à faire barrage à l’extrême droite.
En effet la CFTC ne peut rester muette devant l’accession au second tour d’un parti prônant l’exclusion, loin des valeurs humanistes qu’elle porte.
L’auto-exclusion de la France de l’Union Européenne et du projet commun que nous soutenons depuis sa création.
L’exclusion sociale promise à des millions de nos compatriotes, si la France s’enferme dans le protectionnisme et les politiques économiques sans visibilité, tel le retour au franc.
L’exclusion de l’étranger. Or la CFTC a rappelé durant la campagne que la préférence nationale était contraire à ses valeurs.
La CFTC ne peut se résoudre à l’arrivée au pouvoir d’une force politique dont l’action conduit directement ou indirectement à favoriser les systèmes totalitaires ou xénophobes et racistes.
Enfin, la CFTC tient à rappeler au prochain Exécutif qu’il devra s’appuyer sur les organisations syndicales pour mettre en place les conditions d’un dialogue social apaisé et constructif à l’issue des scrutins à venir.
Car pour les travailleurs, comme pour les demandeurs d’emplois, les enjeux à venir sont multiples : impacts des mutations technologiques sur le monde du travail, sécurisation des parcours de vie, pénibilité, temps de travail, pérennisation du système des retraites.
Autant de sujets qui appellent à la concertation, au dialogue, et à l’apaisement. A ce titre la CFTC déplore les actes de vandalisme perpétrés à l’encontre des locaux de la CFDT.

mercredi 25 janvier 2017

NAO 2017, c'est parti !


Voici les demandes de l’équipe CFTC à l’occasion des négociations annuelles obligatoires 2017.
Nous avons bien entendu conscience que l’employeur ne peut satisfaire à toutes ces demandes en même temps. Les négociations sont des temps de négociations, par définition… Nous vous ferons part des conclusions des NAO dès que possible. Vos réflexions, demandes et questions sont les bienvenues !


- Revalorisation de 1,5 % des grilles de salaires. Commentaires : l’inflation a été de 0,5 % en 2016, et sera probablement de + de 1% en 2017 selon tous les prévisionnistes. Sans augmentation générale des salaires en 2017 (comme en 2015 et 2016), c’est la grille des rémunérations qui se verrait déprécier d’autant.  Ce sont les futurs nouveaux salariés qui feraient ainsi en premier les frais de cette non augmentation en 2015 et 2016 !  L’employeur vise-t-il à annuler les effets des augmentations liés à l’ancienneté en laissant l’inflation gagner ces petits gains de pouvoir d’achat. Pour la CFTC les primes ne sont pas des moyens habituels de rémunération.

- Ouverture d’une négociation sur Rémunération des salariés des sièges impactés par la réorganisation nationale et le projet associatif.

- Augmentation de la subvention de l’employeur au budget ASC (dites « Œuvres sociales »). Passer du minimum légal à 1,5 %

- Prime d’ancienneté passant de 3 € à 3,15 € afin de tenir compte de l’inflation depuis la dernière revalorisation.

- Possibilité de cumuler 5 jours de RTT sur une même semaine pour les non cadres. Commentaires : Depuis plusieurs années s’est mise en place des équipes d’encadrement tout à fait aptes à gérer les présences des salariés en lien avec les charges de travail des équipes. Aujourd’hui, seuls les cadres peuvent utiliser leurs jours de RTT librement. Nous proposons donc un premier assouplissement de la prise des jours des RTT.

- Quand un jour férié tombe un week-end, rattrapage du jour férié « perdu ».

 - Possibilités d’accoler un jour de RTT habituel avec le début des congés.

- Des jours supplémentaires pour Ascendant ou descendants malades : la CFTC a proposé et obtenu il y a 2 ans l’attribution de 2 jours pour ascendants ou descendants malades. Nous demandons un jour de plus pour porter ce droit à 3 jours rémunérés (en plus du droit légal de prise de jours non rémunérés pour enfants malades).

- La CFTC souhaite l’ouverture d’une négociation en vue d’un accord favorisant le soutien des salariés aidants âgés. Aides financières, aménagement du temps de travail, formation des managers sur cette thématique… Le vieillissement et les maladies des parents des salariés entrainent de plus en plus de salariés à devoir les aider. L’assouplissement des prises de jours de RTT (pour les non cadres –demande N°3- peut aussi contribuer à soutenir ces salariés). Les petits frères des Pauvres accueillent aujourd’hui de nouveaux jeunes salariés qui peuvent aussi avoir besoin de + de jours pour faire face à leurs obligations urgentes. (voir l’article sur ce sujet dans la lettre de la CFTC de Janvier)


- Attribution d'une "Prime de Garde" en CESU de 200€/an par enfant de moins de 6 ansmajorée à 300€ pour les familles monoparentales. Commentaires : L’employeur demande à de nombreux salariés cadres et non cadres une souplesse d’horaires. Mais en pratique, cela peut engendrer un cout important pour les jeunes salariés avec des enfants. Nous demandons donc à l’employeur une participation aux frais de garde. Dans les Etablissements AGE , l’absentéisme lié aux enfants malades fragilisent les équipes et les salariés eux-mêmes.

- Tickets restaurants revalorisés à 8,8 €. Ouverture d’une étude pour l’extension de l’attribution de Tickets restaurants à l’ensemble des salariés.

- pfP-AGE : Prise en compte des heures réelles faites de nuits. Les salariés devant attendre l’arrivée de leurs collègues sont parfois contraints à faire des heures de nuit sans majoration

- Extension aux salariés de pfP-AGE des primes repas.

- Ouverture d’une discussion sur la possibilité de l’instauration d’une prime logement pour les salariés des zones A,B,C de l’éligibilité au prêt Taux Zéro.  Commentaires : la question du logement et de son coût doit intéresser l’employeur. Les critères d’attribution de primes doivent être discutés car ils peuvent être complexes, le choix du logement étant fait de contraintes professionnelles mais aussi de choix personnels.

- Mise en place rapide d’un service d’assistante sociale extérieur, anonymement saisissable par les salariés, et gratuit.

- Classification des Directeurs d’Établissement correspondant à la réalité de leurs missions au terme de l’accord portant sur la classification et la rémunération du personnel actuellement en vigueur, soit en groupe 7. Commentaires : Nous demandons depuis plusieurs années à ce que l’accord s’applique. Un directeur d’Etablissement doit être classé en G7 !

- Paiement des vaccins anti grippe aux salariés qui ne seraient pas remboursés par la SS.
Autorisation d’absence pour se faire vacciner

Dans le cadre des NAO, les organisations syndicales et l’employer doivent travailler sur l’égalité Homme femme
La CFTC fait ces premières préconisations et demandes

- Sensibiliser le personnel en charge du recrutement aux questions d’égalité professionnelle et à la prévention des discriminations par des actions de formation
- Former les manager aux questions liées aux sexisme, à la prévention des comportements paternalistes.
- Respecter une parfaite neutralité dans la rédaction des offres d’emploi. La façon de rédiger les annonces induit des réponses différentes. Mener une réflexion intégrant le risque de ces « biais ».
- Seulement deux Femmes directrices sur 12 régions, cela peut poser question. Favoriser l’embauche des femmes dans les catégories professionnelles où elles sont sous-représentées notamment dans les métiers les plus qualifiés. Favoriser la féminisation du taux d’encadrement en donnant une priorité aux candidatures internes
- Accorder aux futurs pères une autorisation d’absence pour assister aux visites prénatales obligatoires sans perte de salaire
- Prévoir un entretien individuel avec le responsable hiérarchique avant le départ en congé maternité, d’adoption ou parental d’éducation et au retour de congé du salarié. Un compte rendu sera établi par écrit et ajouté au dossier du salarié
- Prévoir un temps de « tuilage » de 3 jours avant et après le départ en congés maternité